Depuis la rentrée, un lycée corrézien a fait un pari rare : intégrer deux chiennes médiatrices au cœur de la vie scolaire. Une expérience qui, selon lamontagne.fr, transforme déjà les journées des élèves comme du personnel.
À Égletons, un lycée professionnel a décidé d’intégrer deux setters au sein de son équipe éducative. Le projet, d’après lamontagne.fr, vise à apporter du bien-être aux élèves grâce à la médiation animale. Ce qui n’était qu’une idée est en train de devenir une véritable respiration pour les jeunes comme pour les adultes.
Une rentrée pas tout à fait comme les autres
Dans la cour du lycée Pierre-Caraminot, les pas traînants du matin sont souvent rattrapés par un mouvement de queue ou une truffe curieuse. Certains élèves, encore engourdis par la nuit passée à l’internat, se laissent surprendre par une présence douce, inattendue. Tya et Plume, deux setters aux regards vifs, déambulent tranquillement aux côtés de Jérôme Chastre, assistant d’éducation. Elles reconnaissent déjà certains visages, s’arrêtent devant d’autres, comme si elles percevaient une tension ou une hésitation.

Crédit illustration : Planipets Média
La scène a quelque chose de simple, mais elle raconte beaucoup. Car ici, les journées peuvent être longues, parfois lourdes, entre cours techniques, projets professionnels et vie en collectivité. L’arrivée des chiennes a créé un rituel nouveau : quelques secondes d’attention, un contact rassurant, une respiration.
Selon lamontagne.fr, l’idée est venue de Jérôme Chastre, qui connaît bien les deux chiennes et les accompagne depuis longtemps. En observant leur capacité naturelle à apaiser, il a proposé au proviseur, Gilles Tissandier, d’en faire des partenaires du quotidien. Une proposition audacieuse, devenue aujourd’hui une expérimentation pleinement assumée.
Les faits : médiation animale, bienfaits prouvés et retours du terrain
Le lycée Pierre-Caraminot n’est pas le premier lieu à miser sur la médiation animale, mais il fait partie des établissements pionniers dans l’enseignement professionnel. Selon lamontagne.fr, Tya, setter anglais de 3 ans, et Plume, setter irlandais de 6 ans, accompagnent leur maître chaque jour, en alternance. Elles sont présentes aussi bien en externat que lors des nuits en internat, créant ainsi une continuité rare dans ce type de dispositif.
La médiation animale est pourtant loin d’être une simple mode. Selon la Fondation Affinity (2023), le contact avec un animal réduit significativement le stress et améliore les compétences sociales chez les adolescents. D’autres travaux, comme ceux du CNRS (2022), ont montré que la présence d’un animal augmente la concentration et peut réduire les comportements agressifs chez certains jeunes.
Derrière ces chiffres, il y a des visages : élèves anxieux avant un examen, apprentis en difficulté d’intégration, jeunes internes parfois isolés. La présence apaisante d’un chien peut désamorcer certaines tensions, encourager la communication et permettre à des adolescents de respirer davantage dans leurs journées.
Le retour du personnel éducatif va dans le même sens. Toujours selon lamontagne.fr, l’initiative rencontre l’adhésion des équipes, qui constatent un climat plus serein dans certains moments clés : retours d’atelier, repas en collectivité, soirées d’internat.
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Quand un simple rituel change tout : le parallèle avec Rex & Minou #17
Ce que vivent Tya et Plume au lycée d’Égletons résonne fortement avec ce que montre l’épisode Rex & Minou #17 : “Il n’a pas dit bonjour à son chat…”.
Dans l’épisode, tout part d’un détail invisible pour l’humain : une salutation oubliée. Pour Minou, cela suffit à créer un déséquilibre. Ce décalage – minuscule pour nous, énorme pour l’animal – est exactement ce que la médiation animale cherche à anticiper.
Les chiennes du lycée remplissent naturellement ce rôle : elles recréent du lien grâce à ces micro-rituels qui apaisent et stabilisent les jeunes. Un regard, une présence, une interaction de quelques secondes… Les animaux savent décoder nos émotions et rétablir un équilibre sans mots, simplement par la constance de leur comportement.
L’épisode Rex & Minou illustre avec humour à quel point les petits gestes comptent. À Égletons, Tya et Plume prouvent chaque jour que ces mêmes “petits gestes” peuvent transformer le climat d’un établissement entier.
👉 Voir l’épisode ici : Rex & Minou #17 – “Il n’a pas dit bonjour à son chat…”
Le cœur du problème : ce que les écoles cherchent à réparer
Si cette initiative trouve autant d’écho, c’est qu’elle répond à une réalité partagée par de nombreux établissements : le mal-être adolescent. Entre pression scolaire, fatigue, éloignement familial et usage massif des écrans, de plus en plus de jeunes expriment un besoin de soutien émotionnel. Les équipes éducatives se retrouvent souvent en première ligne, parfois démunies, face à des élèves qui manquent de confiance ou accumulent les tensions.
La présence d’un animal change subtilement la dynamique. Comme l’explique une enseignante citée dans la presse locale lors d’une initiative similaire en 2024 : « Un chien ne juge pas, ne compare pas, ne note pas. Il accueille. » Ce rapport sans exigence immédiate offre un espace aux jeunes qui ne trouvent pas toujours les mots ou la disponibilité d’un adulte au bon moment.
À Égletons, selon lamontagne.fr, les chiennes jouent un rôle de « modératrices » dans les couloirs ou en salle d’étude. Certains élèves qui peinaient à s’exprimer se montrent désormais plus ouverts lorsque Tya ou Plume sont là. Jérôme Chastre, leur propriétaire, note que les jeunes s’autorisent des confidences au détour d’une caresse, ou retrouvent un calme plus rapidement après un conflit mineur.
Des comportementalistes animaliers expliquent souvent que le chien sert d’« interface émotionnelle » : il ne répond pas par des mots, mais par une présence, une constance, un rythme plus lent qui invite l’humain à se synchroniser. Cette simplicité peut agir là où les discours ne suffisent plus. Une pédagogie douce, non intrusive, mais étonnamment efficace.
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Conséquences et pistes de solutions : ce que ces chiennes changent réellement
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Les professionnels du bien-être animal saluent ce type d’initiative, car elle montre une autre façon de penser la relation humains–chiens : une relation fondée sur l’utilité sociale, la patience et le respect. Chaque année, la SPA rappelle qu’en France, près de 100 000 animaux sont abandonnés. En comprenant mieux les capacités d’un chien, et en observant son impact au quotidien, les jeunes construisent un regard plus responsable.
Comment un établissement peut intégrer la médiation animale
Pour éviter l’effet “coup de cœur sans préparation”, les spécialistes recommandent plusieurs étapes, que le lycée d’Égletons semble avoir adoptées :
- Former les équipes aux règles de médiation animale.
- Clarifier les limites : un chien n’est pas un jouet, il a besoin de repos, de rituels, de calme.
- Impliquer les élèves dans le respect des chiens, notamment à travers des règles simples (ne pas surprendre l’animal, respecter son espace, éviter les gestes brusques).
- Assurer le bien-être du chien : temps de pause, suivi vétérinaire, environnement adapté.
Quand un lycée devient un lieu d’apprentissage émotionnel
Pour certains élèves, le simple fait de croiser un animal en allant en cours crée un sas de décompression. Pour d’autres, cela sert de repère. Les équipes éducatives rapportent souvent qu’un chien présent régulièrement incite au respect des règles, réduit les tensions et facilite les interactions entre jeunes de sections différentes.
Au lycée Pierre-Caraminot, selon lamontagne.fr, cette dynamique s’installe doucement. Elle ne résout pas tout, mais elle crée de nouveaux chemins pour aller vers le calme.
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Ce que deux chiennes disent du monde scolaire d’aujourd’hui
L’expérience d’Égletons raconte quelque chose de simple et de profond : les adolescents ont besoin d’un espace pour souffler, se sentir regardés sans être évalués. Tya et Plume offrent exactement cela. Elles n’apportent pas de solutions miracles, mais elles dessinent un quotidien plus doux, plus accessible, plus humain.
Dans un lycée où les journées commencent tôt et où les nuits à l’internat peuvent être longues, deux chiennes rappellent qu’un lien, même silencieux, peut rééquilibrer une atmosphère. Leur présence ouvre une porte : un établissement scolaire n’est pas seulement un lieu d’apprentissage, mais aussi un lieu de vie. Et parfois, ce sont quatre pattes qui en rappellent la nécessité.
FAQ – Chiens médiateurs dans les établissements scolaires
Les chiens ne risquent-ils pas de perturber les cours ?
Non. Dans la plupart des programmes de médiation animale, les chiens sont introduits uniquement dans des moments et des espaces définis. Selon lamontagne.fr, Tya et Plume interviennent surtout dans les couloirs, la cour, l’internat ou les temps d’accompagnement, jamais dans les cours magistraux. Leur présence est pensée pour apaiser, pas pour distraire.
Comment s’assure-t-on du bien-être des chiens ?
Le bien-être animal est une priorité. Les chiens médiateurs doivent disposer d’un espace de repos, de temps calme, d’eau fraîche et d’un suivi vétérinaire régulier. Ils ne sont jamais sollicités en continu. À Égletons, d’après lamontagne.fr, Tya et Plume accompagnent leur maître en alternance pour éviter toute surcharge.
Les élèves allergiques sont-ils protégés ?
Oui. Avant de lancer un programme de médiation animale, les établissements recensent les allergies et ajustent le périmètre d’intervention des chiens. Les élèves allergiques sont informés et des zones neutres sont clairement identifiées.
N’y a-t-il pas un risque de morsure ?
Les chiens médiateurs sont sélectionnés pour leur tempérament stable, leur douceur et leur capacité à gérer des environnements variés. Ils suivent en général une évaluation ou une formation spécifique. Le risque zéro n’existe pas, mais il est extrêmement faible lorsqu’un protocole strict est respecté.
Les chiens ne sont-ils pas fatigués par la vie en établissement ?
Un chien médiateur n’a pas la même charge qu’un chien de travail classique. Les sessions sont courtes, encadrées, intégrées au rythme du chien. À Égletons, selon lamontagne.fr, la rotation entre Tya et Plume permet d’éviter tout surmenage.
Tout établissement peut-il mettre en place ce type de projet ?
Oui, mais cela nécessite :
- l’accord de la direction,
- des règles sanitaires claires,
- un référent formé,
- un protocole de médiation validé,
- et surtout un chien au tempérament adapté.
Chaque projet est unique et doit être construit avec sérieux.
Les élèves doivent-ils suivre des règles particulières ?
Oui. On leur apprend à approcher calmement le chien, à respecter son espace, à ne pas le déranger lorsqu’il se repose. Ces règles sont aussi des outils éducatifs qui renforcent le respect et l’autonomie.
Quels bénéfices pour les adolescents ?
La recherche montre une baisse du stress, une meilleure gestion émotionnelle, plus de cohésion sociale et parfois une amélioration de la concentration. Les élèves trouvent souvent dans l’animal un repère non jugeant qui facilite la communication.
Article rédigé par Valérie Vanbiervliet pour Planipets Média
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