Un dimanche tragique à Questembert : le bébé mortellement attaqué
Un terrible drame s’est produit ce dimanche 2 février à Questembert, dans le Morbihan. Un bébé de 11 mois a été attaqué par l’un des trois chiens de la famille, un berger malinois. Selon les informations de Ouest-France, l’enfant se trouvait dans le salon avec ses parents lorsqu’il a été agressé par l’animal.
Le Service d’Incendie et de Secours du Morbihan a reçu l’alerte vers 15h30 et a dépêché d’importants moyens de secours sur place. Malgré l’intervention rapide du SAMU et les soins intensifs prodigués sur place, le nourrisson n’a pas survécu à ses blessures.
Un père blessé en tentant de sauver son enfant
Face à l’attaque soudaine du malinois, le père du bébé a tenté d’intervenir pour arracher son fils des crocs du chien. Dans la lutte, il a lui-même été mordu avant de parvenir à séparer l’animal de l’enfant. La mère, présente sur les lieux, a été sous le choc et a été hospitalisée avec son conjoint.
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Enquête en cours : que s’est-il vraiment passé ?
Le parquet a rapidement ouvert une enquête afin de déterminer les causes de l’attaque. Pourquoi le chien a-t-il attaqué sans préavis ? S’agissait-il d’un comportement déjà observé par le passé ?
Selon le maire de Questembert, Boris Lemaitre, « ce drame nous rappelle que ces chiens sont des animaux potentiellement dangereux et que la vigilance est essentielle » (ouest-france).
Une expertise du comportement du chien sera réalisée avant qu’il ne soit, selon toute vraisemblance, euthanasié.
Berger malinois : chien de travail ou animal à risque ?
Le berger malinois est un chien souvent utilisé pour le travail militaire, la police ou la surveillance en raison de ses capacités d’obéissance et de protection. Cependant, il demande une socialisation et une éducation rigoureuse. Les experts canins rappellent que cette race n’est pas à mettre entre toutes les mains.
Selon une étude de la Fondation 30 Millions d’Amis, les chiens de travail, dont le berger malinois, sont responsables d’environ 15 % des morsures graves recensées en France. Une cohabitation harmonieuse avec ces animaux repose sur une éducation stricte et un encadrement permanent.
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Une série de drames similaires en France
Ce tragique événement n’est pas isolé. Ces dernières années, plusieurs faits divers similaires ont été rapportés en France. En juillet 2023, un enfant de 2 ans avait été tué par un American Staffordshire Terrier dans la Drôme. En 2024, une attaque mortelle impliquant un rottweiler avait également secoué la région toulousaine.
Ces cas interrogent sur la place des chiens de catégorie 1 et 2 dans les foyers. Faut-il renforcer les régulations sur la détention de ces animaux ?
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Faut-il durcir les règles sur les chiens dangereux ?
Suite à ce drame, la question de la législation autour de la possession de chiens dits « à risque » ressurgit. Actuellement, la loi française impose un permis de détention pour certaines races jugées dangereuses. Toutefois, le berger malinois ne figure pas sur cette liste.
L’Association nationale des vétérinaires comportementalistes appelle à « une meilleure information des propriétaires sur la responsabilité qu’implique l’adoption d’un chien de travail ».
Certains experts plaident également pour une obligation de formation avant l’acquisition de certaines races.
Un débat qui divise les propriétaires et les associations
Les propriétaires de bergers malinois défendent leur race, affirmant que les attaques restent exceptionnelles lorsqu’un chien est bien éduqué. D’autres, à l’inverse, demandent une réglementation plus stricte.
Le drame de Questembert ravive donc un débat sensible : jusqu’à quel point doit-on réglementer la possession de chiens potentiellement dangereux ?
