Dans son métier de comportementaliste à Schiltigheim en Alsace, Sylvie Ducret, fondatrice de « Le Chien & Vous », accompagne chaque semaine des maîtres dépassés par les comportements de leur chien. Tous partagent un point commun : ils veulent bien faire. Ils aiment leur chien, veulent le protéger, répondre à ses besoins.
Pourtant, malgré leur dévouement, ces maîtres se retrouvent piégés dans une spirale où leur chien devient le roi de la maison.
Dans cet article, j’ai rassemblé les conseils de Sylvie pour comprendre comment, malgré les meilleures intentions du monde, un maître peut transformer son chien en petit dictateur… et surtout, comment sortir de ce piège pour retrouver une vie plus sereine et un chien plus équilibré.
Quand l’amour se transforme en dépendance
Quand on adopte un chien, on rêve souvent d’un compagnon fidèle, affectueux, complice. On veut lui offrir la meilleure vie possible : de l’affection, des jeux, des sorties, des câlins. Et on se dit qu’un chien heureux est un chien à qui l’on répond à la moindre demande.
Sylvie Ducret, comportementaliste à Schiltigheim, l’explique : « Beaucoup de maîtres confondent aimer leur chien et répondre à toutes ses sollicitations. Or, céder à tout, c’est envoyer un message très clair au chien : tu es aux commandes. »
Dans la pratique, cela se traduit par de petites habitudes qui, mises bout à bout, inversent la relation :
- Ouvrir la porte dès qu’il gratte ou gémit.
- Modifier ses horaires de sortie pour s’adapter à lui.
- Se lever la nuit parce qu’il couine.
- Lui donner de l’attention dès qu’il la réclame, même quand on est occupé.
Au départ, on croit bien faire. On veut qu’il soit heureux, qu’il ne manque de rien, qu’il se sente aimé et en sécurité. Mais on oublie une chose essentielle : un chien a besoin d’un cadre clair pour se sentir apaisé.
Vous vous êtes reconnu dans ces premiers signes ?
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Les signes que vous êtes tombé dans le piège
Sylvie voit ces maîtres chaque semaine. Ils arrivent à son cabinet épuisés, désemparés, persuadés d’avoir raté quelque chose. Ils racontent la même histoire : « J’ai tout fait pour lui, et pourtant il est anxieux, il détruit tout quand je pars, il me sollicite sans arrêt. »
Voici, selon elle, les signes qui montrent que vous êtes tombé dans ce piège :
- Vous ressentez une fatigue émotionnelle, un sentiment d’impuissance.
- Votre chien décide du rythme de la maison : il réclame et vous accédez immédiatement à sa demande.
- Vous vous sentez obligé de tout réorganiser pour lui : vos horaires, vos sorties, vos activités.
- Vous avez du mal à le laisser seul, de peur qu’il se sente abandonné.
Ces comportements créent un cercle vicieux. Plus vous répondez, plus votre chien sollicite. Plus il sollicite, plus vous vous sentez obligé de répondre. Et petit à petit, c’est lui qui dirige la maison, pas vous.
Pourquoi céder à tout n’est pas une preuve d’amour
Sylvie Ducret insiste : « Quand on cède à tout, on croit rassurer son chien, mais on le rend dépendant. On l’empêche de gérer sa frustration, on le prive de la capacité à s’autoréguler. »
Dans la nature, un chien apprend très tôt à gérer la frustration : attendre son tour, se calmer, se réguler dans la meute. Un chien qui obtient toujours ce qu’il veut n’apprend pas ces règles. Résultat : il devient anxieux dès qu’il n’obtient pas ce qu’il désire.
Un maître qui cède à tout, même s’il est plein de bonnes intentions, entretient cette dépendance. Le chien se met à gérer l’environnement à sa place : il décide quand sortir, quand manger, quand jouer, quand recevoir de l’attention.
Vous avez l’impression de tout donner et de ne plus rien contrôler ?
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Comment reprendre votre place de guide (avec les conseils de Sylvie Ducret, comportementaliste à Schiltigheim)
La bonne nouvelle, c’est qu’il est tout à fait possible de reprendre votre place de guide sans devenir brutal. Sylvie l’explique très bien : « Un chien n’a pas besoin d’un maître autoritaire, mais d’un guide qui pose un cadre et qui le rassure. »
Voici les conseils concrets qu’elle donne à ses clients :
- Apprenez à dire « oui » quand c’est juste et « non » quand c’est nécessaire. Si votre chien vous sollicite pour un jeu au moment où vous êtes occupé, expliquez-lui calmement que ce n’est pas le moment et reprenez le contrôle de la situation.
- Instaurez des rituels clairs : des repas à heures fixes, des moments de sortie définis. Ces repères aident votre chien à se sentir en sécurité et à comprendre ce qui est attendu de lui.
- Récompensez l’autonomie : quand il est calme et indépendant, félicitez-le. Encouragez-le à trouver des occupations seul (jouets, tapis de léchage, etc.).
- Privilégiez des moments de qualité : des jeux, des caresses, mais à l’initiative du maître, pour ne pas renforcer l’hyperattachement.
- Pensez à votre propre bien-être : un maître serein et posé est la meilleure garantie d’un chien équilibré.
Ce qu’en pensent les maîtres
Jeannine, une cliente accompagnée par Sylvie, témoigne : « Très à l’écoute, très bon contact avec les chiens même peureux, craintifs, a beaucoup de connaissances sur les animaux.
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Un autre propriétaire, Laurine, partage une expérience similaire :
« Sylvie nous a accompagnés tout au long de l’évolution de notre chiot, de son intégration à la maison jusqu’à ses premiers cours d’éducation. Elle a su nous montrer la voie à suivre pour une bonne éducation et construire une vraie relation avec notre nouveau membre de la famille. Je ne peux que la recommander ! Mais attention, elle se montre souvent très franche et directe, ce qui remet parfois les idées en place car, contrairement à ce qu’on pense, c’est souvent les maîtres qu’il faut éduquer et non le chien. Il est donc primordial d’avoir conscience que vous allez nécessairement devoir vous remettre en question. »
Ces témoignages sont loin d’être isolés. D’autres propriétaires vivent cette situation sans comprendre ce qui les a conduits là. Pourtant, une fois qu’on comprend le mécanisme, il devient plus simple de corriger le tir.
Conclusion
Aimer son chien, ce n’est pas tout lui donner. C’est lui offrir un cadre clair et rassurant pour qu’il puisse se sentir en sécurité. Sylvie Ducret, comportementaliste à Schiltigheim et fondatrice de « Le Chien & Vous », accompagne chaque semaine des maîtres pour les aider à retrouver cet équilibre.
Vous n’êtes pas seul(e). Beaucoup de maîtres tombent dans ce piège, souvent par amour. Mais il est possible de changer, étape par étape, pour retrouver un chien plus apaisé et une vie plus sereine.
Pour aller plus loin, j’ai rassemblé dans un guide pratique tous les conseils de Sylvie pour vous aider à comprendre et à éviter ces erreurs. Vous pouvez le retrouver dès en vous inscrivant à la newsletter.
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Planipets, avec les conseils de Sylvie Ducret, comportementaliste à Schiltigheim.
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