Et si votre chat ou votre chien était votre meilleur antidépresseur naturel ? Une nouvelle étude mondiale révèle les vertus méconnues (et pourtant puissantes) des animaux de compagnie sur la santé mentale, bien au-delà du simple rôle d’animal de compagnie.
Un chien vaut mieux qu’un psy ? Les chiffres qui font réfléchir
Réalisée par Mars Incorporated et l’application de méditation Calm, l’étude « Pets and Wellbeing Study » montre que 56 % des Français préfèrent la compagnie de leur animal en cas de stress, contre seulement 33 % pour leur partenaire humain. Famille et amis arrivent loin derrière.
Plus qu’un chiffre choc, cette tendance traduit une mutation profonde de notre rapport affectif. Là où les humains fatiguent, les animaux rassurent : leur présence réduit le taux de cortisol (hormone du stress) et stimule celle des hormones du bonheur (dopamine, sérotonine, ocytocine).
En interagissant avec un chat ou un chien, l’humain active une réponse physiologique favorable : émotion stable, régulation cardiaque, ancrage présentiel. Jouer avec son animal libère même des endorphines, ces neuropeptides euphorisants surnommés « hormones du plaisir ».
Pourrait vous intéresser : Dépression, stress, solitude : votre chien ou votre chat est-il votre meilleur soutien psychologique ? Ce que révèlent les chiffres, les études, et l’expérience des Français
83 % des Français valident l’impact positif des animaux sur le moral
Au total, 83 % des personnes interrogées affirment que leur animal améliore leur santé mentale. Cela ne surprend pas les praticiens : les chiens comme les chats incarnent une forme de soutien inconditionnel, sans jugement, ni discours, ni réactions imprévisibles.
Depuis la crise du Covid-19, la place des animaux dans les foyers a pris une dimension plus centrale, renforçant leur rôle de réconfort et de stabilité émotionnelle au quotidien. Depuis, leur rôle est étudié comme levier de stabilisation psychique, au même titre que la méditation ou l’activité physique.
Selon 20Minutes, l’effet relaxant est tel que beaucoup préfèrent un moment avec leur boule de poils à une discussion humaine pour apaiser leurs tensions.
Doomscrolling, insomnie, surcharge mentale : les animaux cassent le cycle
L’étude montre aussi que les animaux de compagnie permettent de diminuer l’usage compulsif des écrans, en particulier le doomscrolling. Cette habitude toxique consiste à faire défiler sans fin des contenus anxiogènes en ligne, souvent dès le matin. Elle touche 77 % des jeunes de 18-24 ans, et 45 % de la population globale.
Avoir un chien incite à sortir, à marcher, à réduire les sollicitations digitales. Un chat exige de l’attention réelle et coupe ainsi la spirale des alertes, réseaux et notifications. Près de 59 % des Français interrogés estiment que leur animal les aide à passer moins de temps sur leur téléphone.
L’autre bénéfice inattendu ? Le sommeil : 54 % des sondés affirment mieux dormir grâce à la présence de leur animal, qui favorise la routine, l’ancrage et le relâchement préalable au coucher.
Pourrait vous intéresser : Strasbourg inaugure la 1re banque de sang animale du Grand Est : sauver des chiens et des chats en urgence
Des bienfaits validés scientifiquement : le chat comme régulateur biochimique
Sur le plan neurobiologique, les effets positifs de l’animal sont bien documentés :
- Diminution mesurable du taux de cortisol
- Augmentation des marqueurs hormonaux positifs
- Réduction des symptômes anxieux et des signes de dépression légère
Des travaux publiés dans la revue Frontiers in Psychology (2023) confirment que la relation homme-animal stimule le système parasympathique, responsable de l’état de repos et de récupération du corps.
De plus en plus de thérapies assistées par l’animal voient le jour dans les hôpitaux, EHPAD ou structures de soin psychologique. Les chats et chiens deviennent alors des acteurs de santé à part entière, et non de simples présences affectives.
Une médecine douce qui ne dit pas son nom ?
Le rôle des animaux de compagnie dans l’équilibre psychique mérite une reconnaissance institutionnelle. Les résultats de l’étude Mars x Calm montrent que l’animal est plus qu’un soutien : il devient un acteur de régulation émotionnelle.
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indique que près de 1 personne sur 8 dans le monde vit avec un trouble mental (soit environ 12,5%) et que ces troubles ont progressé de 25% pendant la pandémie, le compagnonnage animalier offre une réponse simple, naturelle, sans effet secondaire.
La science le montre, les chiffres le confirment, les Français en témoignent : quand tout va mal, c’est vers leur animal qu’ils se tournent d’abord.
C’est en partageant qu’on fait bouger les lignes . Partagez ça sur vos réseaux
Nos lecteurs n’en sont pas restés là . Ils ont craqué pour ces autres sujets
Le choc est total à Andelnans, dans le Territoire de Belfort. Ce dimanche 24 août, un pêcheur a découvert dans un étang le cadavre partiellement calciné d’un chien, vraisemblablement un Berger australien, aspergé d’essence puis brûlé vivant. Selon La Dépêche, l’animal aurait été inconscient au moment des faits. Les premières constatations font état d’un acte…
La maladie d’Alzheimer hante notre avenir collectif. Mais la science, malgré des décennies de recherches, avance à tâtons. Et si la clé n’était pas cachée dans des laboratoires lointains, mais déjà sous nos yeux, dans les gestes étranges de nos chats âgés ? Leurs miaulements nocturnes, leur confusion, leurs errances ne sont pas seulement des…
Quand un animal se retrouve au cœur d’une interpellation, et que personne n’est formé pour agir autrement Un automobiliste a été arrêté à Chartres après avoir refusé d’obtempérer pendant près de 60 kilomètres. C’est un fait divers comme il en existe des dizaines. La situation était tendue, la fuite prolongée, les gendarmes sur les nerfs.…
Un samedi pas comme les autres à l’hippodrome Samedi 23 août, à l’entrée de l’hippodrome de Nantes, les visiteurs venus découvrir le salon du chiot ont été accueillis par une scène inattendue. Des pancartes, des tracts, et surtout des voix qui s’élèvent pour rappeler une évidence trop souvent oubliée : un chiot n’est pas un…
Smoke n’est plus. Ce berger hollandais, euthanasié dans un refuge de la SPA à Flayosc, est devenu en quelques jours le nom que l’on brandit dans les rues, dans les tribunes et sur les réseaux. Trois morsures, un diagnostic de « dangerosité », puis une injection fatale : voilà les faits bruts. Mais derrière cette…
Peut-on réellement fuir l’amour sans le savoir ? Ou est-ce justement parce qu’il est trop vrai qu’on finit par s’en détourner ? Dans les refuges, des chiens attendent encore derrière une grille, convaincus que la porte finira par s’ouvrir. Certains chats miaulent au moindre pas, croyant reconnaître leur maître. Ces abandons n’ont rien à voir…
Continue Reading Pourquoi certains abandonnent-ils les animaux qui les aiment ?