Printemps : la saison où la laisse devient obligatoire dans les forêts
Avec l’arrivée des beaux jours, les balades en pleine nature s’intensifient… et les chiens aussi veulent en profiter. Pourtant, à partir du 15 avril jusqu’au 30 juin, il devient interdit de laisser son chien en liberté dans les bois et forêts, même s’il est bien dressé ou habituellement calme. Cette règle, peu connue, est pourtant inscrite dans l’article R428-6 du Code de l’environnement, qui considère un chien non tenu en laisse dans ces zones comme étant en état de divagation.
(selon capital.fr) : ce rappel intervient chaque année avec le retour du printemps, et il ne s’agit pas d’une simple recommandation. En cas de non-respect, vous risquez une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros. La laisse n’est pas une option : elle devient une obligation.
Reproduction animale : pourquoi cette période est ultra-sensible pour la biodiversité
Ce n’est pas un hasard si la loi encadre strictement cette période. Du 15 avril au 30 juin, la nature entre en pleine ébullition : c’est la saison de nidification des oiseaux, et de mise bas chez de nombreux mammifères sauvages. Un chien en liberté peut sans le vouloir effrayer, détruire un nid, ou même stresser une femelle en train d’allaiter, compromettant la survie des petits.
D’après l’Office français de la biodiversité, environ 1,3 million d’animaux sauvages sont perturbés chaque année par la présence de chiens domestiques, en grande majorité durant le printemps. Un impact énorme, souvent sous-estimé, mais bien réel sur les écosystèmes forestiers.
Ce que dit la loi : vous pouvez marcher avec votre chien, mais pas n’importe où
La réglementation n’interdit pas la promenade, mais elle l’encadre : un chien peut circuler sans laisse uniquement sur les routes, chemins et sentiers forestiers balisés. Mais dès qu’il en sort, même de quelques mètres, il doit obligatoirement être attaché. Hors de cette période, la loi est un peu plus souple, à condition que le chien reste dans un rayon de 100 mètres autour de son maître.
Il ne s’agit pas uniquement de bon sens : c’est légalement encadré, et les agents de l’ONF ou de la police de l’environnement peuvent dresser une contravention sur-le-champ, sans avertissement.
Infractions en hausse : les contrôles s’intensifient chaque printemps
Chaque année, les infractions liées aux chiens non tenus en laisse explosent à cette période. En 2023, selon les chiffres de l’Office national des forêts relayés par Reporterre, plus de 1 000 procès-verbaux ont été dressés dans les espaces forestiers publics pour des chiens en divagation.
Certaines régions, comme les Alpes, la Sologne ou la forêt de Fontainebleau, renforcent leurs patrouilles de surveillance entre avril et juin, avec des contrôles ciblés. Les propriétaires de chiens mal informés ou négligents se retrouvent ainsi sanctionnés, parfois à plusieurs centaines d’euros.
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Ce que beaucoup ignorent (et devraient savoir)
Une large part des promeneurs ignore encore les règles encadrant la divagation des chiens en milieu naturel. Si des études comme « Les Français et le bien-être des animaux – Vague 5 » publiées par l’IFOP en 2022 montrent un intérêt croissant pour le respect de la faune, elles ne détaillent pas spécifiquement la connaissance des périodes réglementées.
Ce flou reste préoccupant, car la réglementation existe bel et bien : l’arrêté du 16 mars 1955 interdit déjà la divagation des chiens pendant les périodes sensibles pour le gibier, notamment dans les forêts et zones de reproduction. Cette réglementation n’a pas été intégrée au Code de l’environnement mais relève principalement du Code rural et de la pêche maritime.
Races concernées : tous les chiens sont soumis à cette règle
Contrairement à d’autres lois canines, cette règle ne fait pas de distinction entre les races. Qu’il s’agisse d’un Chihuahua, d’un Border Collie ou d’un Rottweiler, tous les chiens sont concernés par l’obligation de la laisse en forêt. Les races dites « dangereuses » (type Staffordshire, Tosa, Rottweiler…) font l’objet d’autres réglementations spécifiques, mais ne sont pas exemptées de celle-ci.
Une laisse pour la nature : simple, efficace, essentiel
Tenir son chien en laisse pendant deux mois et demi, c’est éviter une amende, mais aussi protéger la biodiversité à un moment critique de l’année. Une action simple, sans coût supplémentaire, qui permet de cohabiter respectueusement avec la faune sauvage.
La forêt ne vous appartient pas — elle est aussi le foyer temporaire ou permanent de centaines d’espèces animales en pleine reproduction. La laisse n’est donc pas une restriction, mais un geste de respect.
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