Les beaux jours reviennent, et avec eux l’envie de flâner en pleine nature. Mais attention : entre le 15 avril et le 30 juin, détacher son chien en forêt peut avoir des conséquences bien plus lourdes qu’on ne le pense. Amendes salées, faune dérangée, jeunes animaux en danger… Ce que vous devez ABSOLUMENT savoir avant votre prochaine sortie !
Printemps sous haute surveillance : pourquoi la laisse est obligatoire du 15 avril au 30 juin
Vous pensiez que la nature était un terrain de jeu pour votre compagnon à quatre pattes ? Détrompez-vous. Un arrêté ministériel de 1955 (toujours en vigueur !) interdit toute promenade de chien non tenu en laisse en dehors des allées forestières entre le 15 avril et le 30 juin.
Et ce n’est pas une formalité : selon le Républicain Lorrain, même un chien obéissant est concerné. L’ONF (Office National des Forêts) rappelle que la simple présence d’un chien en liberté peut suffire à déranger ou mettre en fuite des animaux sauvages en pleine période de reproduction. Et ça peut vous coûter jusqu’à 750 € d’amende. Oui, 750 € pour une balade un peu trop libre.
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Bébé renards, faons, oiseaux : une nurserie géante menacée par… votre chien
Avril à juin, c’est l’équivalent d’une maternité à ciel ouvert dans nos forêts. Chevreuils, renards, blaireaux, oiseaux nichent, donnent naissance, allaitent. C’est une période hyper sensible où le calme est vital. Et là-dessus, les chiens, même les plus gentils, posent un vrai problème.
Yoann Crunel, responsable ONF à Thionville, alerte : « Avec leur flair, les chiens repèrent facilement les nouveau-nés : parfois par jeu, parfois par instinct, ils peuvent piétiner des nids ou s’en prendre aux petits ».
Et on ne parle même pas des chiens agressifs. Juste de ceux qui « explorent » un peu trop.
« Il reste près de moi ! » : FAUX. Ce que dit vraiment la loi (et que vous ignorez)
Beaucoup de maîtres se trompent : leur chien n’est pas dangereux, il ne s’éloigne pas ? Peu importe. La loi interdit toute « divagation » en forêt, mais aussi dans les champs, les marais et près des cours d’eau. Et un chien doit rester à moins de 100 mètres de son humain… et répondre au rappel.
Résultat ? Chaque année, selon l’ONF, des centaines d’incidents sont recensés à cause de chiens laissés en liberté : stress des mères, faons abandonnés, petits écrasés. Ce n’est pas une vue de l’esprit, c’est une réalité sur le terrain. Et les dégâts s’accumulent, année après année.
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L’amende qui pique : 750 € pour une promenade, ça fait réfléchir
Croyez-le ou non, les contrôles existent. Et les sanctions tombent. En ville, promener son chien sans laisse, c’est 35 €. Mais en forêt, pendant la période critique ? Jusqu’à 750 €. Une somme qui n’a rien de symbolique.
Laurent Cavalieri, DGA de la ville de Thionville, l’admet : « En ville, c’est plutôt bien respecté. Mais dans les espaces verts, les gens se relâchent ».
Résultat ? Tensions entre promeneurs, faune dérangée, et sanctions financières bien réelles.
Un geste simple, un impact immense : la laisse, bouclier de la biodiversité
Tenir son chien en laisse, c’est pas fun ? Peut-être. Mais c’est vital. Dans un monde où la biodiversité s’effondre , 68 % des populations d’animaux sauvages ont disparu depuis 1970, selon le WWF , chaque petite action compte. Et une laisse, c’est un outil de protection redoutablement efficace.
Depuis les années 50, la réglementation protège la faune sauvage pendant cette période sensible. Et pour cause : ce petit effort évite des drames silencieux. Car derrière chaque faon abandonné ou nichée écrasée, il y a un promeneur distrait, mal informé… ou mal intentionné.
Alors cette année, faites mieux. La forêt n’est pas un parc canin. Le printemps est leur saison. Tenez votre chien en laisse. Pour votre porte-monnaie. Et pour la vie sauvage.
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