Ils sont nés pour la neige, mais brillent aussi sur terre battue. En Bourgogne, les chiens de traîneau réinventent leur terrain de jeu. Loin des clichés nordiques, la discipline s’ancre dans la réalité française, entre passion, adaptation et prouesses canines.
Quand la neige manque, la mushing attitude prend le relais sur terre ferme
À Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or), une soixantaine de chiens ont prouvé que la neige n’est plus une nécessité pour vibrer au rythme du mushing. Loin des paysages blancs, les huskies foncent à 25 km/h sur des chemins secs, guidés par leurs mushers. Othia et Opium, stars de l’attelage, mènent avec fougue l’équipe de Patrick Fauquembergue. « Ce sont mes chiens de tête, ils ont l’instinct, le rythme », confie-t-il. Pour remplacer le traîneau, un quad allégé fait l’affaire — sans moteur, pour préserver l’esprit traditionnel. Une scène inédite, mais totalement maîtrisée.
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Terrain sec, vitesse folle : quand l’adaptation devient la norme
Les chiens profitent d’un terrain roulant et rapide, tout en respectant des règles strictes de bien-être. « On ne les entraîne pas si la température dépasse 10°C », insiste David Boutron, organisateur de l’événement selon francebleu. Car le confort thermique des chiens reste une priorité. Entre pauses, hydratation et logistique rodée, la sécurité est aussi sérieuse que la performance. Une manière de réconcilier sport canin et éthique dans un même souffle.
Ce respect de l’animal est d’autant plus crucial que ces chiens sont capables d’efforts intenses. En course, leur endurance naturelle est mise à l’épreuve, et leur motivation intrinsèque pousse à la performance sans contrainte. Une discipline exigeante, mais encadrée avec rigueur.
Une pratique rare mais captivante, qui séduit les curieux
La discipline reste confidentielle dans la région, mais elle intrigue. « Je savais que ça existait, mais je n’en avais jamais vu », raconte une spectatrice. En Bourgogne-Franche-Comté, peu de mushers mais beaucoup d’enthousiasme. Cette visibilité inédite, en dehors de la neige, redéfinit la relation public-sport animalier. Ce n’est plus seulement un sport d’hiver : c’est une passion transsaisonnière.
Selon la Fédération Française des Sports et Loisirs Canins (FFSLC), la France compte environ 5 000 licenciés dans les disciplines monochiens comme le canicross ou le caniVTT, répartis dans près de 200 clubs. . Et même si le mushing terrestre reste minoritaire, il gagne en crédibilité auprès du public et des institutions sportives. Les clubs locaux développent désormais des parcours adaptés et organisent régulièrement des démonstrations ouvertes.
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Entre tradition et avenir : le mushing à l’épreuve du climat
Historiquement associé aux étendues glacées, le mushing sur terre devient une réponse concrète à l’évolution climatique. En France, les clubs de mushing émergent peu à peu. Et si cette évolution était la clé pour pérenniser la discipline ? . Le mushing d’aujourd’hui n’a peut-être plus besoin de neige, mais il ne perd rien de sa magie.
Avec des pratiques comme celles de Châtillon-sur-Seine, c’est toute une culture du mushing qui se modernise. Les passionnés, malgré les contraintes, montrent que l’amour du chien et de l’attelage peut évoluer sans trahir ses racines.
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