La ville de Dijon vient d’annoncer l’emplacement officiel de son futur cimetière animalier. Ce projet, inédit en Bourgogne-Franche-Comté, suscite de nombreuses réactions et offre une solution attendue par des milliers de propriétaires d’animaux. Selon bienpublic.com, l’équipement pourrait ouvrir dès le premier trimestre 2026. Cette initiative, promesse phare de campagne de la municipalité, vise à accompagner les habitants dans le deuil de leur compagnon à quatre pattes. Mais pourquoi ce projet suscite-t-il autant d’intérêt ?
Pourquoi Dijon mise sur un cimetière animalier ?
« Permettre aux propriétaires d’animaux de pouvoir inhumé et se recueillir sur la tombe de leur animal, qui est un membre à part entière de la famille, est très important pour pouvoir faire son deuil », a déclaré Delphine Blaya, adjointe à la maire de Dijon. Cette initiative traduit une volonté claire de la municipalité d’offrir un cadre propice au recueillement pour les habitants confrontés à la perte de leur compagnon à quatre pattes.
Actuellement, les solutions pour enterrer dignement un animal de compagnie sont limitées : crémation collective, crémation individuelle coûteuse, ou enterrement dans un jardin privé (quand cela est possible légalement). Avec ce nouveau cimetière, Dijon propose une alternative plus accessible et respectueuse des besoins affectifs des propriétaires.
Un projet attendu et une première dans la région
Si les cimetières animaliers existent déjà dans certaines grandes agglomérations comme Paris ou Lyon, celui de Dijon sera une première en Bourgogne-Franche-Comté. Cela répond à une demande croissante : avec près de 50% des foyers français possédant au moins un animal de compagnie, la question de leur disparition devient cruciale.
Les chiffres sont parlants : selon une étude de la Fondation 30 Millions d’Amis, plus de 63 millions d’animaux de compagnie vivent en France. Chaque année, des milliers de familles font face au deuil d’un animal, souvent sans savoir quelles options s’offrent à elles. Le cimetière dijonnais vient combler ce vide en proposant une solution de proximité.
Où sera situé le futur cimetière ?
Selon bienpublic.com, la municipalité a finalement choisi un site à la périphérie de la ville, après avoir étudié plusieurs emplacements. Ce lieu précis, encore tenu secret, a été sélectionné pour son accessibilité et son cadre apaisant. L’objectif est de créer un espace propice au recueillement, avec des aménagements paysagers soignés.
D’après les premières informations, le cimetière comprendra plusieurs parcelles permettant d’accueillir différents types d’animaux, des chiens et chats aux NAC (nouveaux animaux de compagnie) comme les lapins ou les furets. Une zone spécifique pourrait également être réservée aux crémations.
Le côté émotionnel : un facteur d’adhésion majeure
Au-delà de l’aspect pratique, ce projet touche une corde sensible. Pour beaucoup, enterrer son animal dans un lieu dédié permet de faire son deuil de manière plus sereine. Ce besoin est souvent méconnu, mais il est essentiel : selon une étude de l’American Psychological Association, le deuil animalier peut être aussi intense que celui d’un proche humain.
De nombreux experts en psychologie s’accordent à dire que disposer d’un lieu de mémoire aide à mieux accepter la perte. Dijon pourrait ainsi devenir une référence dans l’accompagnement de ce deuil spécifique, offrant à ses habitants un service unique dans la région.
Un modèle inspirant pour d’autres villes ?
Avec ce projet ambitieux, Dijon pourrait faire école. D’autres villes de taille moyenne, confrontées à une demande similaire, pourraient s’inspirer de cette initiative. Créer un cimetière animalier n’est pas seulement une question de logistique, c’est aussi une démarche sociale forte.
Dans un contexte où les questions liées au bien-être animal prennent de plus en plus d’importance, Dijon affiche une volonté claire : considérer les animaux comme des membres à part entière de la famille et offrir aux citoyens un service correspondant à cette nouvelle réalité sociétale.
Tout ce qu’il reste à faire avant l’ouverture en 2026 !
Si tout se déroule comme prévu, le cimetière animalier pourrait ouvrir ses portes au premier trimestre 2026. D’ici là, plusieurs étapes restent à franchir : finalisation des plans, obtention des autorisations administratives, et début des travaux.
La municipalité prévoit également de lancer une campagne de sensibilisation pour expliquer aux habitants les services offerts par ce cimetière et les modalités d’accès. Un règlement précis sera établi pour encadrer les inhumations et garantir le respect du site.
Conclusion : Dijon, pionnière du deuil animalier en Bourgogne
Avec ce futur cimetière animalier, Dijon s’impose comme une ville pionnière dans la prise en charge du deuil animalier. Au-delà de l’aspect affectif, ce projet répond à une véritable évolution des mentalités, où les animaux sont de plus en plus considérés comme des membres de la famille.
Si l’ouverture est encore à plus d’un an, les attentes sont déjà grandes. Ce projet pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont les villes françaises abordent la question du deuil animalier. Et vous, que pensez-vous de cette initiative ? Seriez-vous favorable à ce type de service dans votre ville ?