Ce 12 mai 2025, Brigitte Bardot fait ce qu’aucun ministre n’ose faire : elle dit non.
Non à une pratique qu’on appelle encore “noble”, alors qu’elle finit en morsures et en sang.
Non à un pouvoir qui n’écoute que ce qui l’arrange.
Avec une lettre ouverte, un sonotone symbolique, et une interview inédite à 90 ans, elle attaque de face : la chasse à courre doit cesser. Maintenant.
Ce n’est pas une sortie d’icône. C’est un électrochoc. Un clair électrochoc
Elle ne parle pas d’animaux. Elle parle d’un pays sourd, refusant de se positionner.
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Une chasse d’un autre âge, protégée par les silences d’aujourd’hui
Alors que l’Europe interdit peu à peu ces pratiques, la France s’accroche. Encore et toujours !
- 10 000 pratiquants dans notre pays
- Des relais puissants dans les cercles politiques
- Et un Président qui a reçu Bardot en 2018… sans jamais rien faire.
💬 "Je veux abolir la chasse à courre"
— BFMTV (@BFMTV) May 12, 2025
À 90 ans, Brigitte Bardot se confie sur ses combats dans une interview exclusive à BFMTV pic.twitter.com/1dS6wdMDuY
Selon LaDépêche, seuls la France et l’Irlande l’autorisent encore en Europe. Alors que les défenseurs parlent d’art ancestral, 80 % des Français souhaitent son interdiction. L’image du cerf traqué dans la forêt heurte de plus en plus l’opinion, même en zone rurale.
Ce que Bardot révèle, ce n’est pas une histoire de cerf. C’est l’histoire d’un refus d’évoluer.
80 % des Français souhaitent l’interdiction de la chasse à courre.
Mais les décisions suivent d’autres logiques : celles qui préservent des traditions minoritaires, celles qui flattent un entre-soi élitaire, celles qui redoutent de froisser un électorat rural bien ancré.
On ne parle pas ici d’un simple attachement au folklore. On parle d’une pratique brutale, inefficace, symboliquement violente — maintenue au nom d’un prestige suranné.
Cette pratique n’est pas seulement une aberration éthique.
C’est un révélateur.
Un révélateur d’une hiérarchie invisible, mais agissante.
– Hiérarchie des priorités : ce qui choque les citoyens ne choque pas toujours les décideurs.
– Hiérarchie des voix écoutées : certaines plaintes montent plus haut que d’autres.
– Hiérarchie des souffrances considérées : celles des animaux ne sont jamais urgentes.
Et au bout, toujours la même conclusion : quand il s’agit de moderniser ce qui dérange, c’est l’inaction qui gagne.
Bardot résume : « Offrez-moi au moins cette victoire après 50 ans de demandes sans réponse. »
Ce geste public est un acte de désespoir et un rappel de l’inaction politique.
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