Ce mercredi 30 avril 2025, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) tire la sonnette d’alarme : un simple geste peut tuer. Chaque année, des dizaines d’animaux meurent ou subissent des séquelles graves après l’utilisation d’un antiparasitaire pour chien appliqué, par erreur, sur un chat ou un lapin. Derrière ce constat se cache un danger méconnu mais bien réel.
Un poison redoutable : l’avertissement de l’Anses
Selon actu.fr, l’Anses alerte : l’usage d’antiparasitaires pour chiens, en particulier ceux contenant de la perméthrine, expose les chats à des troubles neurologiques sévères. Ce composé, inoffensif pour les chiens, devient toxique pour les félins, incapables de l’éliminer naturellement. Résultat : tremblements, convulsions, ataxie, agitation, coma et troubles digestifs sévères surviennent rapidement. Les lapins aussi sont vulnérables : exposés au fipronil, ils développent léthargie, perte d’appétit, convulsions, et parfois meurent.
Les pipettes concentrées sont les plus dangereuses : « Quelques gouttes suffisent à provoquer des symptômes graves », précise l’Anses.
Même un contact indirect — en partageant le couchage d’un chien traité ou en le léchant — peut intoxiquer un chat. Cette alerte veut prévenir des erreurs fréquentes mais dramatiques.
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Des chiffres qui inquiètent : des victimes chaque année
En 2024, 82 cas d’effets indésirables ont été recensés chez les chats en France, dont 34 graves et 4 mortels. Du côté des lapins, 19 cas signalés, dont 3 graves. Ces chiffres persistent malgré les mises en garde sur les notices et les conseils vétérinaires.
Selon Wanimovéto : « La perméthrine fait aujourd’hui partie des deux premières causes d’intoxication chez le chat en France, principalement suite à l’application accidentelle de produits antiparasitaires destinés aux chiens. Les intoxications sont fréquentes et peuvent entraîner des troubles neurologiques graves, voire le décès de l’animal dans 9 à 20 % des cas. »
Cette vulnérabilité vient d’une particularité biologique : les chats ne produisent pas l’enzyme glucuronyl-transférase, essentielle pour éliminer certaines molécules. Sans cette enzyme, la perméthrine s’accumule dangereusement, créant un effet neurotoxique fatal. Une seule goutte peut suffire.
Protéger nos animaux : les gestes essentiels
Face à ce danger, l’Anses rappelle les bons réflexes : ne jamais utiliser un antiparasitaire d’une espèce sur une autre, lire attentivement les étiquettes, respecter les doses et demander conseil à un vétérinaire avant tout traitement. En cas de doute ou d’exposition accidentelle, consulter un vétérinaire en urgence est impératif.
Les propriétaires doivent aussi déclarer tout effet indésirable via le portail national de pharmacovigilance vétérinaire. Chaque signalement contribue à renforcer la surveillance des risques et à alerter les autres propriétaires.
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Une vigilance indispensable pour sauver des vies
Ce rappel de l’Anses éclaire un danger trop souvent sous-estimé. Un antiparasitaire mal utilisé n’est pas un détail anodin : il peut coûter la vie à nos compagnons. La vigilance, l’information et le respect des consignes restent les clés pour prévenir ces drames évitables.
Prendre soin d’un animal, c’est aussi adopter les bons gestes, éviter les raccourcis dangereux et se former aux bonnes pratiques. Car derrière un simple tube d’antiparasitaire se cache un risque invisible mais bien réel. En s’informant, en consultant son vétérinaire et en suivant scrupuleusement les recommandations, chaque maître participe activement à la protection de la santé animale. Une responsabilité précieuse, au cœur du bien-être de ceux qui nous accompagnent chaque jour.
Planipets : un appui local pour accompagner les propriétaires
En complément des recommandations sanitaires, des plateformes comme Planipets apportent un soutien au bien-être animal. Ce service réunit différents professionnels, y compris des vétérinaires, capables de vous guider dans le choix de soins adaptés, vous conseiller sur la prévention des intoxications et vous orienter vers les bonnes pratiques de santé animale. En quelques clics, il est possible de trouver près de chez soi un expert qualifié, prêt à accompagner les propriétaires soucieux de la santé et du bien-être de leur compagnon.
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