À Strasbourg, certains commerçants ont trouvé leur meilleure vitrine : leur propre compagnon à quatre pattes. Du café de quartier à la librairie en passant par le salon de coiffure, ils sont de plus en plus nombreux à partager leur quotidien professionnel avec leur chien. Résultat ? Une ambiance détendue, une clientèle fidélisée et des employés apaisés.
Vaya, Jaja, Saxa… quand les chiens deviennent les vraies stars des commerces
Dans le quartier des Pontonniers, Vaya, splendide Samoyède immaculée, fait sensation devant Coffee s’cool. Au point que certains habitués l’utilisent comme indicateur d’ouverture. « C’est une race qui ne peut pas rester seule. L’avoir tous les jours avec moi, ça n’est que de la joie ! », affirme David, le gérant selon actu.fr.
Même scénario chez Le Tigre, la librairie de Nicolas. Depuis sept ans, son fidèle Staff Jaja est devenu l’attraction numéro un. « Pendant le Covid, il se mettait debout au comptoir pour saluer les gens. » Les clients ne viennent pas seulement pour les livres, mais aussi pour les câlins canins.
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Ambiance zen garantie : quand le chien devient un collègue thérapeute
Au salon de coiffure Claude et Christine Welsch, Saxa, une jeune berger australien, accompagne Estella chaque jour. « Travailler avec elle, c’est très apaisant », confie-t-elle. Elle remarque que même les enfants les plus réticents à la coupe se détendent en sa présence. Un chien en salon, ça coupe court au stress.
Côté science, les preuves abondent. Selon une étude relayée par AnimalerieEnLigne , câliner un chien permettrait de réduire le stress et de faire baisser la tension artérielle, tout en favorisant la libération d’ocytocine, connue comme l’hormone du lien social. Autrement dit, un chien au boulot, c’est une machine naturelle à bonne humeur.
Le travail avec son chien : un vrai marqueur d’identité locale
Ce qui se passe à Strasbourg n’est pas un cas isolé. Selon une enquête publiée par Le Figaro, faire venir son animal de compagnie sur son lieu de travail favoriserait un climat plus serein, améliorerait la cohésion d’équipe et réduirait le stress des salariés. Dans les grandes entreprises, le cadre reste rigide. Mais dans les commerces indépendants, la souplesse permet de tester une nouvelle relation au travail, plus humaine, plus vivante.
D’un point de vue légal, rien n’interdit un animal au travail (hors secteurs sensibles comme l’agroalimentaire). C’est souvent une décision d’entreprise. Certaines start-up en ont même fait un argument de recrutement.
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Une mascotte, mais pas que : le chien comme moteur de lien social
Travailler avec son chien, c’est bon pour le moral du patron, mais aussi pour le chien lui-même. Jaja, Vaya et Saxa ne sont pas des chiens « laissés à la maison ». Ils vivent au rythme des clients, reçoivent des caresses, socialisent, interagissent… Un mode de vie stimulant et affectif, bien loin de la solitude.
Et pour les clients ? C’est un bonus inattendu. Un commerce où l’on est accueilli par une truffe humide devient un lieu chaleureux. Un détail qui fidélise. Pour les pros, c’est aussi un remède naturel contre le stress quotidien.
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