Lors de la récente Nuit du droit organisée le 4 octobre au tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence, un sujet particulier a été mis en avant : les animaux dans le droit. Leur statut juridique a connu de grandes améliorations. En effet, la justice envisage désormais de s’appuyer sur des chiens pour aider dans certaines affaires.
Cette initiative a été annoncée par le garde des Sceaux en 2022. Le tribunal de Grasse sera le premier à bénéficier de ce dispositif et accueillera Umay, un chiot de cinq mois actuellement en formation.
Qu’est-ce qu’un chien d’assistance judiciaire ?
Selon Célia Plaut, éleveuse à la Ferme du poussinet à Entraunes, un chien d’assistance judiciaire offre un soutien grâce à sa simple présence.
Ces chiens ne portent pas de jugement et peuvent être utilisés tant pour les victimes que pour les accusés. Ils ont aidé certaines personnes à reconnaître leurs actes, ce qui a également aidé les victimes.
Par exemple, après l’accident de Milas en 2017, où six enfants sont décédés suite à une collision entre un car scolaire et un TER, un chien d’assistance judiciaire a été utilisé pour aider des collégiens à témoigner.
Comment Umay a-t-elle été choisie ?
Umay a été sélectionnée à l’âge de 15 jours en raison de son comportement distinctif. Elle a été soumise à diverses stimulations dès son plus jeune âge pour développer son système nerveux. Umay a été choisie parmi dix chiots, et elle a été préférée à un chiot noir car certaines personnes ont des appréhensions envers les chiens noirs.
L’éducation d’Umay
L’éducation d’Umay consiste à la familiariser avec différents types de personnes et d’environnements. Elle est souvent sortie pour la sociabiliser. Elle est également formée à rester calme et à accepter tout ce qu’une personne pourrait lui faire, afin de faciliter la communication.