Alors que la France suffoque sous des températures caniculaires, une voix s’élève, à contre-courant de l’indifférence générale. Celle de Brigitte Bardot, 90 ans, icône du cinéma devenue militante inlassable, qui supplie les autorités et les citoyens de ne pas abandonner les animaux à leur sort. Son cri, transmis dans une lettre poignante, met en lumière une urgence aussi tragique qu’invisible : celle des victimes animales de la canicule, errants, assoiffés, oubliés des politiques publiques.
Une détresse animale passée sous silence
Chaque été, les mêmes scènes se répètent, dans une indifférence glaçante : des chiens attachés sur des balcons en plein soleil, des chats errants qui cherchent désespérément une ombre, des oiseaux affaiblis qui s’écrasent au sol faute d’eau ou de fraîcheur. Mais cette année, les températures ont franchi un seuil critique. Et avec elles, la souffrance animale atteint un point de rupture.
Ce constat, Brigitte Bardot le fait sans détour dans une lettre transmise à la rédaction de Var-Matin et relayée par BFMTV. Elle y livre un appel empreint d’émotion, mais aussi d’exaspération.
« Je reçois énormément de courriers de gens préoccupés… Il faudrait que les maires, notamment, pensent à offrir aux chiens errants ou abandonnés, aux oiseaux et à toutes les espèces de quoi s’abreuver par ces fortes chaleurs ! »
Une solitude au cœur d’un engagement de 40 ans
Depuis sa retraite du monde du cinéma, Bardot n’a jamais lâché son combat. Fondatrice de la FBB (Fondation Brigitte Bardot) en 1986, elle a vu défiler les ministres, les gouvernements, les promesses non tenues. Mais jamais elle n’a cessé d’alerter, de dénoncer, de secouer les consciences. Et ce, au prix de nombreuses blessures.
« Toutes ces charges, ces contraintes, ces obligations m’ont écœurée et j’ai sincèrement failli tout laisser tomber. »
C’est ce qu’elle confiait récemment à Ici Paris, révélant les difficultés administratives et politiques qui freinent l’action en faveur des animaux.
À 90 ans, depuis sa maison de La Garrigue à Saint-Tropez, elle continue de “partir en guerre”, selon ses mots, contre la chasse à courre, contre les abandons, contre l’oubli.
Vous aussi, vous refusez que les animaux restent les oubliés de la canicule ?
Chaque semaine, recevez des idées d’actions concrètes, des témoignages et des conseils pour protéger les animaux face aux fortes chaleurs. Ensemble, faisons entendre leur voix.
👉 Inscrivez-vous dès maintenant
Une lettre bouleversante, écrite à l’encre bleue
Le 5 juillet 2025, elle adresse une nouvelle lettre manuscrite à la presse, dans une écriture tremblante mais ferme :
« C’est Brigitte qui vous demande et vous remercie de penser aux pauvres animaux abandonnés, aux petits oiseaux qui meurent de soif et à tous ceux qui souffrent de cette canicule effrayante et mortelle. »
Des mots simples, mais d’une force désarmante. Le message, signé d’un “Je vous serre sur mon cœur. Merci de comprendre !”, est un condensé de tout ce qui fait de Bardot une figure à part : une émotion brute, une absence de filtre, une sincérité rare dans le paysage médiatique.
Une responsabilité partagée, mais évitée
Le mutisme des pouvoirs publics est criant. À l’heure où les plans canicule sont déclenchés pour les humains, peu – voire aucune – mesure d’ampleur n’est prévue pour les animaux. Les municipalités, bien souvent débordées ou désintéressées, laissent les associations seules en première ligne.
Et pourtant, le besoin est immense. Chaque année, près de 200 000 animaux sont recueillis par les fourrières et les refuges en France, selon les données du ministère de l’Agriculture. La majorité de ces abandons a lieu durant les vacances d’été, précisément à la période où les températures deviennent intenables.
Mais ces chiffres ne disent rien de l’innombrable cohorte d’animaux jamais récupérés, jamais secourus, jamais comptabilisés. Ceux qui meurent dans l’ombre, en silence.
Des solutions simples, ignorées
Dans sa lettre, Bardot ne réclame pas la lune. Elle demande simplement un geste d’humanité : des points d’eau, de l’ombre, un peu de considération.
Pourquoi ne pas installer dans les villes des bassines d’eau accessibles aux animaux errants, à l’image de ce qui se fait dans certaines capitales européennes comme Lisbonne ou Athènes ? Pourquoi les campagnes de prévention contre les coups de chaleur ne mentionnent-elles jamais les animaux ? Pourquoi les arrêtés municipaux se contentent-ils de rappeler aux propriétaires de “ne pas laisser les chiens dans les voitures”, sans aller plus loin ?
Ces absences révèlent une hiérarchie implicite des vies. Dans l’urgence climatique, les plus faibles sont toujours les premiers sacrifiés.
Le silence des élus, le bruit du mépris
Plus alarmant encore, cette détresse animale ne suscite que très peu de réactions du côté des élus. Si certains maires s’engagent localement, la réponse à l’échelle nationale est inexistante. Le ministère de la Transition écologique brille par son mutisme sur le sujet.
Le gouvernement, de son côté, préfère s’autocongratuler sur la loi contre la maltraitance animale de 2021, pourtant très partielle, sans moyens réels, et aux effets marginaux face à l’ampleur du problème.
Brigitte Bardot, elle, ne mâche pas ses mots :
« Il faut absolument que le gouvernement français accepte de m’offrir, après 50 ans de demandes sans réponse, au moins cette victoire. L’abolition de la chasse à courre. »
Ce que dénonce Brigitte Bardot n’est pas un simple cri du cœur : c’est un rappel brutal de ce que vivent chaque jour des milliers d’animaux oubliés. Si vous partagez cette indignation, abonnez-vous à notre lettre d’information pour recevoir chaque semaine des initiatives, conseils et appels à agir.
Une mémoire vivante de l’engagement
Qu’on l’admire ou qu’on la critique, Brigitte Bardot reste aujourd’hui l’une des seules personnalités françaises à incarner avec autant de constance la défense animale. À une époque où beaucoup cèdent à l’indignation de façade ou à la communication lisse, elle continue de parler sans filtre, quitte à choquer, quitte à être isolée.
Elle est, à sa manière, une sentinelle. Une figure qui refuse l’apathie, qui ne se résigne pas à voir la souffrance comme une fatalité.
Et nous, que faisons-nous ?
Son message nous engage tous. Car cette souffrance animale est le miroir de notre humanité. Que vaut une société qui laisse crever de soif un oiseau ou un chien ? Que disent nos trottoirs brûlants, nos clôtures fermées, nos fontaines asséchées, sur notre capacité à cohabiter avec le vivant ?
Brigitte Bardot ne demande pas de devenir tous militants. Elle nous tend juste un miroir. Et dans ce miroir, c’est notre indifférence qui hurle.
À l’heure où les canicules deviennent la norme, l’appel de Brigitte Bardot sonne comme un dernier sursaut de lucidité. Reste à savoir si, cette fois, quelqu’un l’entendra.
C’est en partageant qu’on fait bouger les lignes. Partagez ça sur vos réseaux
Nos lecteurs n’en sont pas restés là . Ils ont craqué pour ces autres sujets
Quand l’amour ne suffit plus : Ces chiens abandonnés qui nous interrogent sur nos vraies motivations
Imaginez la scène : vous êtes bénévole dans un refuge, et vous voyez arriver une famille avec un adorable chiot de deux mois dans les bras. Les enfants pleurent, les parents baissent les yeux. La raison de ce retour ? « Il nous regarde trop. » Oui, vous avez bien lu. Ce petit être innocent, débordant d’affection,…
Jean Pormanove n’est pas mort dans l’ombre. Ce streamer français de 46 ans, connu pour ses vidéos extrêmes et ses mises en scène parfois violentes, s’est effondré en direct, devant une caméra allumée, sous les yeux d’une audience connectée. La scène, glaçante, a été diffusée comme un contenu parmi d’autres. Elle a bouleversé sa famille,…
Faut-il vraiment un jardin pour avoir un chien ? C’est une question que beaucoup se posent avant d’adopter. Dans l’imaginaire collectif, un chien heureux court librement dans une grande cour, museau au vent, sans contrainte. Pourtant, réduire son bien-être à la simple présence d’un bout de pelouse est un raccourci dangereux. Un chien n’est pas…
Adopter un chiot est une aventure pleine de joie, mais aussi un véritable engagement à long terme. Derrière l’image attendrissante d’une petite boule de poils se cache une réalité exigeante : un chiot a besoin d’attention, de patience et d’une organisation solide pour s’épanouir. Avant de franchir le pas, il ne s’agit pas seulement d’acheter…
Continue Reading Comment bien se préparer avant d’adopter un chiot ?
Macron en mode vacances : entre hydrofoil, jetski et sourire médiatisé Cet été, Emmanuel Macron a été photographié dans le sud de la France, loin de son costume sombre et de son sérieux habituel. Sur une planche de hydrofoil, en combinaison, il fendait les vagues avec un grand sourire. Brigitte Macron, elle, était aperçue sur…
Cet été, le refrain de Gims et Damso tourne en boucle : “tu me rends bête”. C’est une déclaration amoureuse légère, faite pour faire sourire et danser. Mais dans la vie quotidienne, ce sont parfois nos animaux qui nous font ressentir cette impression de désarmement. Pas avec des mots, mais avec un simple regard, souvent…