Vous avez adopté un chat ? La stérilisation est sûrement déjà cochée dans la liste “à faire”. Un réflexe. Un automatisme. Mais si c’était une bonne idée… pas toujours adaptée ?
On vous parle toujours des avantages (et ils existent). Mais rarement des effets secondaires. Des exceptions. Ou des choix alternatifs.
Voici ce qu’on oublie souvent de vous dire, quand on vous pousse à dire “oui” sans réfléchir.
C’est devenu un geste presque systématique. Dès qu’on adopte un chaton, la question revient : « Vous allez le faire stériliser, n’est-ce pas ? » Et dans la foulée, c’est programmé. Mais faut-il toujours dire oui sans réfléchir ?
Avant d’aller plus loin, jetez un œil ici : Ce que votre chat ressent quand il ne vous voit pas pendant 5 jours
Une pratique devenue quasi automatique
Aujourd’hui en France, 8 chats sur 10 sont stérilisés. La raison est simple : contrôler la reproduction, éviter les portées non désirées, réduire les abandons, limiter les comportements gênants. Et sur le papier, c’est très logique.
Mais derrière ce consensus apparent, il y a des zones grises. Et si la stérilisation est un vrai progrès dans bien des cas, elle n’est pas toujours neutre, ni idéale pour tous les chats.
Les vrais bénéfices (et ils sont nombreux)
Soyons clairs : oui, la stérilisation a des effets très positifs :
- Moins de fugues, de marquages, de bagarres
- Moins de portées abandonnées
- Moins de maladies sexuellement transmissibles chez les chats errants
- Meilleure cohabitation avec d’autres animaux
Dans certains quartiers ou zones rurales, c’est une mesure de survie collective. Refuser de stériliser son chat, c’est parfois nourrir une colonie invisible.
Mais il y a aussi des effets secondaires
Ce qu’on dit moins ?
- Une prise de poids rapide, surtout chez les chats d’intérieur
- Un risque de diabète ou troubles urinaires, surtout chez les mâles stérilisés très jeunes
- Un ralentissement comportemental chez certains félins devenus trop sédentaires
- Et une fragilité osseuse si on opère trop tôt (avant 5 mois)
Selon journaldesseniors.20minutes.fr, plusieurs vétérinaires demandent aujourd’hui une approche plus individualisée, tenant compte de l’environnement, du tempérament et de la santé du chat.
Et si on arrêtait de médicaliser systématiquement ?
“Stériliser systématiquement revient à médicaliser un comportement naturel.” Cette phrase du vétérinaire Thierry Bedossa résume bien l’idée. Il ne s’agit pas d’interdire, mais de réfléchir avant d’agir.
Par exemple :
- Un chat mâle vivant seul en appartement, sans congénères, n’a pas forcément besoin d’être opéré dans l’urgence.
- Une femelle très jeune, stérilisée à 3 mois, peut garder des séquelles sur sa croissance.
- Un chat stressé peut miauler, griffer ou marquer sans que ce soit hormonal.
Quelles alternatives ou ajustements possibles ?
Si vous hésitez, voici quelques pistes :
- Stérilisation différée (attendre la puberté)
- Implant hormonal (réversible, utilisé chez certains chats de race)
- Enrichissement de l’environnement : arbres à chats, jeux, cachettes…
- Suivi comportemental si les miaulements ou marquages deviennent problématiques
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En bref ? Oui, la stérilisation est souvent la bonne décision. Mais elle ne doit jamais être automatique. Votre chat n’est pas une statistique. Il mérite qu’on s’adapte à lui.
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