Vous êtes prêt à agrandir la famille et offrir à votre enfant ce compagnon tant rêvé ? Bravo. Mais attention à ne pas foncer tête baissée.
Adopter un chien avec un enfant à la maison, ce n’est pas juste une question de coup de cœur. Il y a des règles, des pièges et des erreurs fréquentes que beaucoup de parents regrettent… une fois qu’il est trop tard.
Et si vous avez un enfant allergique ou un budget serré, les critères doivent être encore plus précis — on vous a justement sélectionné les races les plus adaptées selon ces contraintes ici et ici.
Voici donc les précautions à prendre, les fausses idées à éliminer, et surtout, ce que votre enfant doit savoir avant l’arrivée du chien.
1. Choisir la race en pensant… à l’enfant, pas à soi
Premier réflexe à abandonner : adopter selon le physique ou les envies des parents.
Votre enfant a besoin :
- D’un chien patient
- Tolérant aux gestes maladroits
- Adapté à son âge et à son énergie
Par exemple :
- Pour un bébé ou un enfant calme → races douces comme le Golden, le Colley ou le Cavalier King Charles
- Pour un enfant actif (6 ans et +) → chiens joueurs comme le Beagle ou le Labrador
Notre guide complet des races par tranche d’âge vous aide à y voir clair.
2. Ne pas préparer votre enfant avant l’arrivée du chien
Erreur ultra fréquente. On adopte le chien, on le ramène… et on laisse l’enfant découvrir “au feeling”. Mauvais plan.
Un enfant non préparé peut :
- Stresser le chien sans le vouloir
- Avoir des attentes irréalistes (“il va dormir avec moi tout de suite !”)
- Créer des tensions ou des réactions imprévisibles
Ce que vous devez faire avant même l’adoption :
- Expliquer les besoins du chien (repos, calme, respect)
- Fixer des règles claires dès le départ (pas dans la chambre, pas pendant les repas, etc.)
- Responsabiliser l’enfant : nourriture, jeux, sorties
3. Négliger les contraintes du quotidien
Un chien, ce n’est pas juste une “activité week-end”. Il va falloir :
- Sortir, même quand il pleut
- Gérer les frais (voir notre article sur les chiens économiques si besoin)
- Trouver des solutions de garde pendant les vacances
Astuce bonus : impliquez l’enfant dans la logistique. Même les petits peuvent remplir une gamelle ou brosser doucement. Ça renforce le lien… et allège votre charge mentale.
4. Penser qu’un “petit chien” sera plus facile
Faux. Certains petits chiens sont nerveux, peu patients et réagissent mal aux enfants (Chihuahua, Spitz, Shar Peï…). Ils sont mignons, oui. Mais pas faits pour les jeunes enfants.
Inversement, des chiens plus grands comme le Golden Retriever ou le Bouvier Bernois sont très stables émotionnellement, même s’ils impressionnent par leur taille.
Consultez notre article sur les races à éviter avec des enfants pour éviter un choix risqué.
5. Attendre trop pour fixer des règles
Le jour où le chien arrive, les règles doivent déjà être en place.
Sinon, vous aurez :
- Des enfants qui imposent leurs envies
- Un chien qui ne comprend pas ce qu’il peut faire ou non
- Des tensions… et parfois des accidents évitables
Installez dès le départ :
- Un espace de repos interdit à l’enfant
- Des moments calmes obligatoires (surtout après les repas)
- Un rituel simple pour les jeux : “je propose, pas j’impose”
À lire ensuite pour bien choisir votre futur compagnon :
Chien et bébé : ces races ultra douces… mais prêtes à tout pour protéger votre enfant
Petit budget, grand cœur : ces chiens parfaits pour une famille sans se ruiner
Enfant allergique ? Ces chiens changent la vie sans faire éternuer
Ces races superbes… mais peu adaptées aux enfants (attention aux surprises)
Bonus : le bon service au bon moment pour votre chien
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