En Norvège, un touriste slovène a été secouru vivant après avoir passé sept heures sous une avalanche. Alors que l’espérance de vie dans ces conditions dépasse rarement 15 minutes, ce miracle absolu doit sa réussite à un chien de sauvetage, un mental hors norme… et un alignement de circonstances rarissimes.
- 10 minutes pour survivre… mais il en a tenu 420
- Le flair de Whiskey : le chien qui a sauvé l’impossible
- Quand Siri ne répond pas : comment un téléphone a orienté les secours
- « Je savais que si je m’endormais, je ne me réveillerais plus » : mental de survie absolu
- Les raisons scientifiques de ce « miracle » rare
- Une autre victime portée disparue : le bilan humain reste lourd
- Une anomalie statistique qui pourrait réécrire les manuels de survie
- À retenir en 5 points
- L’histoire d’un survivant, d’un chien, et d’un monde de probabilités brisées
10 minutes pour survivre… mais il en a tenu 420
Selon les données de l’ICAR (International Commission for Alpine Rescue), lorsqu’une personne est totalement ensevelie par une avalanche, elle a 90 % de chances de survivre si elle est dégagée dans les 15 premières minutes. Au-delà de 35 minutes, ce taux chute sous les 30 %, et après une heure, les chances sont quasi nulles.
Et pourtant, Patrick Jagunić, 39 ans, a tenu sept heures sous deux mètres de neige, dans les montagnes du nord de la Norvège. L’exploit semble irréel. D’ailleurs, les sauveteurs eux-mêmes peinent à l’expliquer.
« Toutes les statistiques et l’expérience montrent que cela ne devrait pas être possible », a déclaré Kristian Midtgård, maître-chien norvégien, au média TV2.
Le flair de Whiskey : le chien qui a sauvé l’impossible
C’est son chien, Whiskey, qui a détecté les premiers signes de vie. Le duo retrouve d’abord le sac du disparu, puis le chien marque immédiatement une position et se met à creuser. À 00 h 30, après sept heures d’ensevelissement, Patrick est découvert vivant.
L’efficacité de Whiskey ne relève pas de la chance : selon l’Institut SLF (Suisse), les chiens d’avalanche bien entraînés détectent jusqu’à 98 % des victimes dans les 20 premières minutes. Mais la prouesse ici, c’est qu’il a repéré une personne en vie après 7 heures, malgré des températures glaciales.
Kristian Midtgård l’a affirmé : « Il a agi rapidement et efficacement. Le travail avec les chiens est fondamental dans ces situations ».
Quand Siri ne répond pas : comment un téléphone a orienté les secours
Enfoui, glacé, désorienté, Patrick entend son téléphone sonner. L’écran est inutilisable. Il tente d’interagir avec Siri à la voix, sans résultat. Mais à force d’efforts, il parvient à libérer sa main droite, décroche, et parvient à joindre ses proches.
Selon des chercheurs de Stanford, les ondes cellulaires peuvent traverser jusqu’à 1,5 mètre de neige, selon sa densité. Un élément déterminant, car cet appel a permis d’aiguiller les secours vers une zone plus précise.
« Je savais que si je m’endormais, je ne me réveillerais plus » : mental de survie absolu
Durant ces sept heures, Patrick ne perd jamais conscience. Il raconte avoir entendu un hélicoptère, pensant être sauvé, avant de le voir s’éloigner. « C’était le moment le plus déprimant », confie-t-il.
Mais il ne se laisse pas sombrer : « Je savais que si je m’endormais, je ne me réveillerais plus », déclare-t-il aux secouristes. Cette lucidité constante s’est avérée capitale.
Des experts en médecine de survie s’accordent : la résistance mentale peut faire basculer un destin.
Des experts en médecine de survie s’accordent : la résistance mentale peut faire basculer un destin. Plusieurs publications scientifiques sur la survie en milieux extrêmes soulignent que la lucidité et l’état psychologique jouent un rôle décisif dans la survie prolongée sous la neige.
Les raisons scientifiques de ce « miracle » rare
Plusieurs facteurs conjoints expliquent pourquoi ce cas échappe à toutes les statistiques connues :
- Une poche d’air s’est formée autour de son visage
- La neige n’était pas complètement tassée, permettant une respiration partielle
- Les températures stables ont limité l’hypothermie sévère
- Il est resté conscient et actif (lutte contre le sommeil)
- Il a pu émettre un appel pour guider les secours
- Un chien entraîné l’a repéré malgré le délai
Un secouriste sur place résume la situation : « C’est l’alignement de toutes les circonstances favorables qu’on ne voit jamais ensemble. »
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Une autre victime portée disparue : le bilan humain reste lourd
Mais la nuit du 19 mars 2025 n’a pas été salvatrice pour tout le monde. Une femme est toujours portée disparue, emportée par la même avalanche. Les recherches ont été intensives jusqu’au lever du jour, mais en vain. À Lyngen, plusieurs routes ont été coupées en raison du risque persistant d’avalanches, selon centrepresseaveyron.fr.
Une anomalie statistique qui pourrait réécrire les manuels de survie
L’ANENA (Association nationale pour l’étude de la neige et des avalanches) estime que moins de 1 % des victimes ensevelies au-delà de 90 minutes survivent. Patrick Jagunić fait désormais figure d’exception absolue.
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Ce cas, qui sera sans doute analysé par les centres de recherche en sauvetage, remet en lumière l’intérêt des chiens dans les missions de secours, mais aussi les limites des outils technologiques actuels (balises, détecteurs, sondes).
Ce miracle pose une question majeure : faut-il repenser nos critères d’abandon de recherches en avalanche ?
À retenir en 5 points
- Espérance de vie sous la neige : 15 minutes en moyenne – il a survécu 7 heures
- Un chien de secours, Whiskey, l’a retrouvé vivant à 00 h 30
- Son appel téléphonique a permis d’aiguiller les secours
- Son mental et sa lucidité ont été décisifs pour sa survie
- Ce cas défie toutes les statistiques connues en matière de sauvetage en avalanche
L’histoire d’un survivant, d’un chien, et d’un monde de probabilités brisées
Cette affaire résonne comme une leçon de résilience, de persévérance et de synergie entre l’humain et l’animal. Elle souligne aussi que même les probabilités les plus infimes méritent d’être tentées. Si un homme peut survivre sept heures sous deux mètres de neige, alors chaque seconde compte, et chaque signal, même faible, mérite d’être suivi.
Whiskey n’a pas seulement trouvé un homme sous la neige. Il a ravivé la foi en l’impossible.
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