Une vente de chiens annulée, mais une polémique toujours enflammée
Un vent de colère a soufflé sur Deauville ! Prévue pour le 24 mars 2025, la vente aux enchères de sept chiens issus d’un élevage en liquidation judiciaire à Bayeux (Calvados) a été supprimée du catalogue du commissaire-priseur. Cette décision intervient après une mobilisation massive des internautes et défenseurs des animaux.
Une pétition explosive : Plus de 5 000 signatures en quelques jours !
L’annonce de cette vente avait provoqué une onde de choc. Sur Change.org, une pétition contre cette mise en enchères a explosé, recueillant plus de 5 000 signatures en un temps record. Face à cette pression populaire, le commissaire-priseur de Deauville a finalement reculé.
« Merci à tous pour votre soutien, vos signatures et vos partages ont permis d’informer le plus de monde possible« , s’est félicitée l’initiatrice de la pétition.
Mais la bataille est loin d’être terminée.
Où sont passés ces chiens ? Une question qui inquiète toujours
Malgré l’annulation de la vente, le sort des sept chiens (un golden retriever, un spitz loup, trois Samoyèdes et deux dobermans) demeure un mystère. Défenseurs des animaux et signataires de la pétition exigent des réponses : à qui ces chiens seront-ils confiés ? Seront-ils adoptés ou placés dans des refuges sûrs ?
Selon actu.fr, les militants demandent plus de transparence et une garantie que ces chiens ne seront pas revendus discrètement.
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Une faille dans la loi : Les animaux encore traités comme des objets !
Cette affaire met en lumière une réalité troublante : en France, en cas de faillite d’un élevage, les animaux peuvent être saisis et vendus comme de simples meubles ou voitures. Une situation jugée « aberrante » par de nombreux défenseurs de la cause animale.
Ailleurs en Europe, certains pays ont déjà changé la donne. En Allemagne et en Autriche, les animaux ne peuvent plus être traités comme des biens saisissables. La France suivra-t-elle cet exemple ?
Une pression populaire qui pourrait faire bouger les lignes
L’indignation générale pousse aujourd’hui les militants à exiger une réforme. Une réglementation plus stricte pourrait éviter qu’un tel scandale ne se reproduise. La question est désormais entre les mains des décideurs politiques.
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Une victoire, mais un combat loin d’être gagné
Si cette vente a été annulée, le combat pour la protection des animaux continue. La mobilisation reste active et pourrait bien peser sur les futures réformes de la loi. La France est-elle prête à reconnaître une fois pour toutes que les animaux ne sont pas de simples biens marchands ? Affaire à suivre…